Julien Mortier (Wallonie-Bruxelles) compare les salaires des stars du cyclisme avec les autres

Les salaires proposés par l'équipe Wallonie-Bruxelles ne sont forcément pas ceux des grandes écuries World Tour.  Julien Mortier gagne moins de 2.000€ par mois tandis que les cadors du cyclisme peuvent gagner jusqu'à trois ou quatre millions d'euros par an.

Interrogé par la RTBF, le coureur tournaisien en est bien conscient : "C’est énorme… C’est compliqué parce qu’on fait le même métier qu’eux. Un exemple : tous nos frais ne sont pas pris en charge par notre équipe. Si on décide de faire, c’est la nouvelle mode, un stage personnel en altitude, c’est un investissement financier important, qui n’est pas remboursé.  Quand on a de petits salaires comme nous, il est très difficile de pouvoir investir autant d’argent dans des stages ou dans des méthodes de récupération comme les massages ou les bottes de récupération."

Jalousie ?

Ce qui ne signifie pas qu'il éprouve de la jalousie : "Ce n’est pas du tout de la jalousie, non. Ces personnes-là méritent leur salaire ! C’est évident. Par rapport à d’autres sports, le vélo est vraiment sous-payé. Quand on voit les sacrifices réalisés par ces champions sur un an, l’éloignement avec leur famille, leur investissement quotidien et évidemment leur palmarès, il n’y a vraiment pas de jalousie.

C'est vrai qu'il y a de l'envie

Mais c’est vrai qu’il y a de l’envie ! Quand on est cycliste professionnel, on a envie d’évoluer, d’arriver un jour à ce niveau-là, d’avoir un salaire un peu plus élevé, de pouvoir jouer la gagne sur les classiques et les épreuves World Tour."

Toutefois, les équipes cyclistes continentale pro sont parfois invitées à participer à certaines courses prévues au calendrier World Tour.