Podium, top 10 et dernière chance belge: une sortie à enjeux sur le Giro

17 kilomètres! Au bout de trois semaines d'une bagarre intense, c'est tout ce qu'il reste pour départager les principaux protagonistes du Giro 2019. Et avec un matelas d'une minute et 54 secondes, Richard Carapaz semble avoir course gagnée. 

Podium en jeu

New GC, revised with a 10s time penalty for Roglič after that long push he got from a fan #Giro pic.twitter.com/LAlQ2fiXct

— the Inner Ring (@inrng) 1 juin 2019

Sur un parcours qui présentera, à nouveau, une bosse (4,5 km à 4,6 % de moyenne), le chrono final ne devrait pas permettre à Vincenzo Nibali de gommer la différence qui le sépare du maillot rose. D'autant que Richard Carapaz avait parfaitement limité la casse lors des deux chronos précédents (11e à Saint-Marin, 14e à Bologne). 

Reste à voir qui prendra les accessits dans son dos. Vainqueur des deux premiers chronos, Primoz Roglic apparaît comme le grand favori de la dernière étape de ce Giro. Et il pourrait en profiter pour grimper sur la boîte d'un Grand Tour pour la première fois de sa carrière: il faudra pour ça refaire un retard de 23 secondes sur Mikel Landa. 

La revanche de Campenaerts? 

Les accessits vont aussi se jouer dans les rues de Vérone: si la cinquième place de Bauke Molema semble confortable, Simon Yates, huitième du général, pourrait mettre à profit ses qualités de rouleurs pour passer devant Rafal Majka et/ou Miguel Angel Lopez. Le Colombien qui, avec près de trois minutes d'avance, peut voir venir au classement du meilleur jeune. 

Enfin, il reste une victoire d'étape à distribuer. Pour débloquer le compteur belge? Battu de justesse par Roglic à Saint-Marin, Victor Campenaerts mise tout sur ce dernier chrono pour offrir à Lotto-Soudal une troisième victoire d'étape. 

#Giro 🇮🇹 / Étape 21 ⏱
Verona > Verona (17km)
Fini avec la montagne. Place au juge de paix : l'homme contre le temps. Chrono dans les rues de Vérone, pas si facile que ça. pic.twitter.com/A9WFpu5nIK

— Renaud Breban (@RenaudB31) 2 juin 2019