Philippe Gilbert parle de son équipe : "Sans cette amitié, il n'y aurait pas 37 victoires"

Alexandre Fiammetti
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Philippe Gilbert parle de son équipe : "Sans cette amitié, il n'y aurait pas 37 victoires"
Photo: © photonews

Volg Wielerkrant nu via Instagram!

Après avoir écumé toutes les classiques, Philippe Gilbert prendra le départ du Tour de Suisse ce samedi.

Philippe Gilbert est revenu sur sa saison auprès de nos confrères de Sudpresse. Le Belge se confie sur la solidarité qui règne au sein de son équipe.

Gilbert n'a remporté encore aucune course cette année. Cela peut être frustrant pour certains. "Non car tout s’équilibre dans une carrière. L’année dernière, j’ai gagné des courses grâce à mon équipe. Cette saison, j’ai mis mon grain de sel pour que Quick Step puisse remporter le Tour des Flandres, La Flèche, Liège-Bastogne-Liège. Nous étions deux sur le podium au Ronde, premier et quatrième à Liège. Avec des coureurs différents. Quick Step a déjà battu des records par le passé mais celui-ci est unique dans l’histoire de la formation. Les Flandres et les « Ardennaises » dans la foulée, c’est tout simplement incroyable."

Beaucoup d'observateurs affirment qu'une réelle amitié et solidarité est bien présente au seion de l'équipe Quick-Step. "Sans cette amitié, il n’y aurait pas 37 victoires. L’esprit de famille n’est pas une expression gratuite. On s’entend bien, à l’image de notre stage, des « Hammer Series » où il fallait un vrai sens du collectif pour l’emporter. Je suis surtout ravi de constater la variété des coureurs et des victoires. Le cyclisme est un métier difficile, un sport souvent ingrat, qui exige des sacrifices. Lorsqu’il est pratiqué dans un tel environnement de camaraderie, de solidarité, c’est moins contraignant. À mon âge, si je n’avais plus le plaisir et l’amusement dans mon travail, ce serait une galère" a ajouté Gilbert.

Ce samedi débute le Tour de Suisse. Comment le Belge va-t-il aborder cette course ? "Avec la certitude qu’il sera de haute facture. La concurrence y est bien plus rude qu’au Dauphiné, ne fût-ce que dans ma catégorie. Lorsqu’un plateau est relevé, c’est la garantie d’avoir une préparation de qualité. Lorsque vous vous frottez aux meilleurs, vous êtes obligé d’être meilleur vous-même. Le Tour de Suisse se situe aussi plus tard, et donc plus proche des championnats de Belgique. Le timing est donc parfait. L’année dernière, j’y avais remporté une étape. J’espère avoir la même réussite."

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