Paris-Roubaix: Gouvenou fan de Boonen
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Pour la dernière de Tom Boonen à Paris-Roubaix, tout le monde y va de son petit hommage. C'est ici au tour de Thierry Gouvenou, le directeur de course, de revenir sur ses premiers souvenirs avec le coureur belge...
"Pour nous, Boonen sur les pavés, c’est Paris-Roubaix", a confié Thierry Gouvenou, le directeur de course de Paris-Roubaix, à La DH. "Je l’ai découvert en 2002 nous étions dans la même échappée du début de course, avec une trentaine d’autres. Il a fini 3e, j’ai terminé 7e. Il faisait un temps de chien. Je ne l’avais pas beaucoup remarqué sur les pavés avant la Trouée d’Arenberg. Puis j’ai été retardé sur crevaison. Après quelques secteurs, je suis rentré avec le groupe Museeuw revenu de derrière, mais la course a de nouveau explosé. J’ai chuté. Il est parti. Je ne l’ai revu qu’au Carrefour de l’Arbre."
"Ce qui était remarquable déjà, c’était sa position sur les pavés. Il gardait sa souplesse avec ce coup de pédale félin, puissant et souple en même temps, toujours aérodynamique, couché sur son vélo. Sur les pavés, Tom est un félin. C’est l’image qui va rester de lui, sa position, son coup de pédale."
"Je ne peux pas comparer avec De Vlaeminck, mais de ceux que j’ai connus, c’est le plus grand. Museeuw, il écrasait le pavé, Tom, on dirait qu’il n’y touche pas. Ce qui est remarquable, c’est que Paris-Roubaix, c’est quand même une course de vieillards (rires), disons de vieux briscards, et lui, à 21 ans, il était déjà là. Trois ans plus tard, il gagnait une première fois."
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