Gilbert ne rêve que d'une chose : "Il n'y a que dimanche qui compte"

Ce Tour des Flandres 2017 aura une saveur très particulière. En plus d'être le dernier de Tom Boonen, il sera le premier depuis très longtemps sans Fabian Cancellera mais avec Philippe Gilbert. En s'imposant ce mardi lors de la première étape des Trois jours de la Panne, le champion de Belgique a confirmé ses ambitions.

"Faire le Tour des Flandres a toujours été ma motivation", avoue-t-il à la DH. "Je n’ai pas pu le faire ces dernières années. Et je suis heureux d’y être au dé- part. Je veux le gagner, ce n’est pas un secret ! D’ailleurs, pour moi, les dernières courses ont peu d’importance. Il n’y a que dimanche qui compte."

Depuis son arrivée chez Quick.Step à l'intersaison, Philippe Gilbert semble avoir retrouvé ses jambes de 20 ans. Il est en tous cas bien plus apte à courir une course comme le Tour des Flandres. "Je pense avoir eu la bonne approche de ces courses-là, pour lesquelles il faut tout d’abord la condition physique. Mais aussi le bon mental. Avec de l’agressivité pour garder sa place, pour faire les efforts. Qui, sur ces courses, sont courts mais très intenses."

"Il faut donc vouloir se faire mal. Et, oui, je suis content de faire ces épreuves. Elles me conviennent. C’est effectivement incompréhensible de ne pas avoir pu les faire ces dernières années. Mais je n’avais pas le choix, c’était comme ça. Je regrette ces années sans Flandriennes, ces choix. Mais maintenant, j’y suis, au sein d’une équipe qui vit pour ces classiques flamand."