Cyclisme: Gilbert et les carences du cyclisme wallon
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Alors qu'il se repose en vue de ponctuer son Paris-Nice d'aussi belle manière qu'il ne l'a débuté, Philippe Gilbert a eu l'occasion de se confier sur le cyclisme wallon qui, selon lui, "n'a jamais eu énorme vivier", mais qui n'est pas mort pour autant...
Si le cyclisme wallon ne vit pas de grandes heures actuellement, Philippe Gilbert tient néanmoins à remettre quelques pendules à l'heure au moment où il se confie à l'hebdomadaire Sport/Foot Magazine. "Quand je parle avec Thierry Marichal qui est président de la Fédération wallonne, il me dit qu’il y a quand même eu un boom pendant mes meilleures années."
"Donc, je pense qu’il y a eu un pic et qu’il est aujourd’hui retombé. Ça ne tient pas à grand-chose. Il suffirait que je refasse une grosse saison ou qu’un autre coureur wallon explose. Et puis, le Tour va repasser en Wallonie cet été, ça va être bon pour le vélo."
Une question de cycles
"Je pense que c’est important de laisser grandir la jeunesse. Je n’aime pas trop le jeu des comparaisons mais les grands talents, on les détecte directement. Les Sagan, les Boonen, ça se voit au premier coup d’œil. Après, ça reste mathématique : le cyclisme a toujours été fait de cycles, de générations."
"C’est partout pareil, sur mille coureurs, tu en as un bon. Le problème, c’est qu’en Wallonie, c’est plus compliquéd’avoir mille coureurs qu’en Flandre. Mais on n’est pas les plus à plaindre. Regardez en Slovaquie. Qui peut dire quand naîtra le prochain Sagan ? Honnêtement, avant de s’inquiéter pour nous, on peut s’inquiéter pour d’autres pays."
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